SYNTHESE
Nous pouvons représenter sans problème les objets en 2 dimensions (largeur et hauteur).
La représentation des volumes nécessite la mise en évidence de la 3ème dimension : la profondeur.
I
Dans cette représentation
toutes les arêtes parallèles aux axes sont réellement parallèles entre elles.
Le point de fuite de chaque
groupe est à l’infini.
C’est la perspective cavalière.
II
Dans cette représentation les parallèles à l’axe profondeur convergent vers un point de fuite situé sur une ligne parallèle à l’axe des largeurs.
Les 2 autres points de fuite, encore à l’infini, résultent de la face frontale du volume.
C’est la perspective frontale (ou parallèle).
III
Les parallèles aux axes largeur et profondeur convergent vers deux points de fuite situés sur des lignes parallèles à ces 2 axes et sur la ligne d’horizon.
Seules, les arêtes verticales sont parallèles au tableau : le troisième point de fuite est toujours à l’infini..
C’est la perspective oblique
IV
Les trois groupes de parallèles aux axes convergent vers 3 points de fuite.
Aucun élément du volume n’est parallèle au tableau.
C’est la perspective aérienne.
Le 3ème point de fuite pouvant être
situé vers le haut ou vers le bas par rapport au dessinateur.
La
distinction entre perspective frontale, oblique et
aérienne n’est-elle pas, en fait, purement artificielle ?
A
quel moment cesse-t-on de voir d’une
manière pour passer à une autre ?
La
perspective n’est-elle pas toujours
aérienne ?
C’est
l’éloignement des points de fuites qui donnent sans
doute l’illusion qu’il n’y en a plus.
Si
vous photographiez votre dernier chef-d’œuvre, vous
savez combien il est difficile d’obtenir un rectangle parfait !